Les travaux de réalisation du nouveau centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tizi-Ouzou avancent à pas de géant.

Confié à l’entreprise nationale Cosider, après sa validation en conseil des ministres du 23 juin 2024,  ce projet du nouveau CHU de 500 lits commence à prendre forme avec les différents travaux de terrassement et les études lancées dans ce sens.

Les travaux d’ingénierie connaissent une cadence remarquable. Sur place, nous avons appris que Cosider a mis en place trois équipes avec trois directions différentes pour mener les travaux de jour comme de nuit pour leur  imprégner une cadence à même de répondre au vœu du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui, lors de la pose de la première pierre de ce projet, le 11 juillet dernier, avait exigé sa livraison pour la fin de l’année 2025.

Outre le potentiel humain, l’entreprise Cosider chargée de la réalisation du projet a mis le paquet au plan matériel avec pas moins de 52 engins et véhicules roulants. L’accent pour l’heure est mis sur la surface utile de 79.000 m² soit une fois et demie les standards internationaux qui ne dépassent guère les 50.000 m². Une surface utile où seront réalisées toutes les structures médicales avec toute  la nomenclature d’activités d’un CHU d’un plateau technique très relevé.

Une première enveloppe de 10 milliards DA

Il est même prévu un centre complet de radiothérapie doté de 3 structures pour l’installation des accélérateurs de particules. Doté d’une première enveloppe de 10 milliards DA, ce projet, implanté au pôle d’excellence sur 18,5 ha, constituera la pierre angulaire pour asseoir une carte sanitaire intégrée et homogène de la wilaya et sera au sommet de la pyramide des soins dans la wilaya.

Une  carte sanitaire dont le maillage est constitué d’un CHU avec deux unités (Centre-ville et Belloua), 8 établissements hospitaliers publics (EPH), en attendant la livraison de trois autres de 60 lits chacun et 61 polycliniques et plus de 320 salles de soins. Le tout chapeauté et coordonné par 8 EPSP. Mais aussi d’un centre anti-cancer (CAC), de trois  établissements hospitaliers spécialisés (EHS) en psychiatrie en cardiologie et chirurgie cardiaque et un en gynécologie obstétrique. Sans oublier la part de l’investissement privé.

Rachid Hammoutène

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